Bookie bouquine...

Et voilà arrivée la fameuse période où l'on reçoit les épreuves de la rentrée littéraire au boulot donc j'ai lu plein d'autres choses dont je ne peux pas encore parler. Mais je vous ferai partager mes fiches de lecture le moment venu ^^

Un nouveau coup de coeur cette semaine sur une nouveauté.
Je suis littéralement amoureuse des dessins.
Je vous présente Tigre, le dévoué :

Bon... La couverture n'est pas géniale par rapport au reste. Exemple :

J'adore ! ^^ Quant à l'histoire, c'est un mélange entre La belle et la bête et Roméo et Juliette. Autant vous le dire de suite, ce n'est pas joyeux mais c'est très beau. Par contre, je me suis demandé ce que des enfants penseraient d'un tel album. Ca me paraît un peu complexe pour eux.

Sinon hier, j'ai parcouru un autre album qui m'a pliée de rire mais je n'ai pas eu le temps d'en noter le titre. J'en parlerai une prochaine fois. J'en ai quelques autres en réserve aussi ^^

         
      - A finir plus tard - 

Une mention spéciale pour Le coeur cousu de Carole Martinez qui fait vraiment parti des plus beaux livres que j'ai lus. Quand on sait que c'est le premier roman de l'auteure, c'est limite incroyable d'avoir une oeuvre si aboutie. J'en suis resté complètement stupéfaite ^^
Et une autre découverte très sympathique a été Moonfleet de Falkner. J'ai adoré l'ambiance de ce roman d'aventures et ça m'a donné envie d'en lire davantage du même genre. En plus, l'édition Phébus est très agréable.
Voilà, avec La mécanique du coeur de Malzieu, ce sont mes deux lectures qui se détachent du lot depuis quelques temps. Je vous les conseille vivement =) J'essaierai de trouver le temps d'en parler un peu plus bientôt.

Côté Manga :

- Pas d'étoiles, je découvre l'univers pour le moment -

Lectures en cours non abandonnées :

La semaine dernière, j'ai eu un gros coup de coeur pour un album jeunesse,
Le Roi de la Bibliothèque :

Les dessins sont magnifiques et tout doux, l'histoire toute choupie. Un lion devient la mascotte d'une bibliothèque. Un jour, il rugit pour jouer et se fait gronder très fort parce que ça effraie les enfants. La menace tombe : s'il recommence ne serait-ce qu'une seule fois, il prend la porte. Du coup, le lion fait attention. Jusqu'au jour où la bibliothécaire a un malaise et s'évanouit. Inquiet, le lion galope jusqu'au bureau du directeur et rugit de toute son inquiétude. Ensuite, il s'en va, persuadé que de toute façon, il se fera chasser. Mais ça finit bien, je vous rassure. J'ai donc flashé sur cet album et je voulais absolument m'en offrir un. Sauf que ! Voilà le drame... Il n'est plus édité !! Depuis, je flane dans la section albums du rayon jeunesse pour découvrir de nouvelles perles. Et j'en ai trouvé, même si j'ai une grande nostalgie pour celui-ci.

Mes 3 découvertes de la semaine :

Une petite fille adore s'habiller comme une princesse, coquette jusqu'au bout des ongles. Forcément, pour aller jouer dehors, sa maman n'est pas d'accord. Elle l'oblige à mettre des vêtements certes laids mais bien chauds pour affronter le froid glacial. La petite fille découvre alors qu'en effet, c'est bien plus sympa de s'habiller tout moche pour s'amuser à l'extérieur. On n'a pas peur de se salir.
J'ai choisi cet album parce que la nièce de mon chéri en est encore au stade : "je m'habille en princesse quoi que je fasse". Avec un peu de chance, le message passera ^^

Roger Poussin est un bébé crocodile qui a atterri, on ne sait comment, dans le nid d'un couple d'oiseaux quand il n'était encore qu'un oeuf. Ce fut d'ailleurs la grande fierté des parents : "z'avez vu la taille de cet oeuf ?!". Mais forcément, un crocodile n'est pas un petit oiseau alors Roger Poussin devient tout malheureux. Il a peur de finir seul. Grâce à un orage qui va détruire l'arbre de la famille, il va créer une complicité nouvelle et très originale entre son "peuple" adoptif, les oiseaux et son "peuple" d'origine, les crocos.
Les dessins sont très mignons et très drôles, tout comme l'histoire.

Et pour finir,
Mais pourquoi les loups sont-ils si méchants ?
Celui-là, c'est comme pour Le Roi de la Bibliothèque, j'ai eu un gros coup de coeur pour les dessins. Ils sont un peu dans le même style, doux et très beaux. Et bonne surprise, l'histoire est toute simple mais intelligente. C'est un agneau qui croise un loup et qui a la peur de sa vie. Pour se remettre de ses émotions, il raconte à ses amis les cochons qu'il a été attaqué. Et les cochons vont le raconter à l'oie qui va le raconter à ses amis, toujours en exagérant, et ainsi de suite, jusqu'à ce que la rumeur ne corresponde plus du tout à la réalité : un monstre sanguinaire massacre tous ceux qu'ils croisent, plus personne n'est à l'abri ! Et le loup, qui entend ça, prend ses pattes à son cou et s'enfuit avec ses petits ^^

A Edimbourg, dans les années 1870, Jack naît un jour où il fait tellement froid que son petit coeur a gelé. Pour le sauver, la sage-femme, étrange petite dame, lui greffe une horloge pour soutenir l'organe affaibli. Tous les matins, il faut remonter l'horloge. Jack doit également éviter les émotions fortes, il est trop fragile. C'est ainsi qu'il grandit, auprès de Madeleine, celle qui l'a sauvé, sa mère l'ayant abandonné. Mais sa rencontre avec une petite chanteuse va tout bouleverser.

J'ai tout aimé dans ce livre. D'abord intriguée par la couverture puis par le résumé de l'histoire, j'ai fini conquise par le style de l'auteur. Il y a une harmonie particulière dans cette plume. Les phrases sont mélodiques, vivantes, rythmées. Les images sont percutantes. L'ambiance, quant à elle, est typique du vieux conte fantastique. C'est sombre et inquiétant tout en étant doux et léger, avec un parfum d'irréalité assez saisissant, indescriptible en fait. On change d'univers. Univers qui m'a fait penser à Tim Burton d'ailleurs, j'ai songé plusieurs fois à Edward aux mains d'argent. On y croise des personnages secondaires attachants et singuliers, écorchés par la vie. On ne les voit pas beaucoup mais ils ont une place importante dans cette courte histoire, dont la fin est totalement inattendue, pas celle qu'on aurait voulu mais... ça aurait été fade et convenu. Elle est très bien choisie cette fin là selon moi.

Attention, je me suis enfin lancée corps et âme dans la découverte des univers BD et manga. Si si ! Depuis le temps que ça me trottait dans la tête... J'ai été papoter avec ma collègue qui s'occupe du rayon manga et sur ses conseils, j'ai commencé la série Death Note.

The story : Light Yagami, un petit génie, trouve un beau jour un cahier un peu particulier. Il s'agit du carnet de la mort du dieu de la mort Ryuk. Ce dernier s'ennuyait dans son monde et pour pimenter sa ptite life, il a délibérément égaré son Death Note dans celui des humains. Light teste ses nouveaux pouvoirs et se rend compte qu'il peut tuer n'importe qui (ou presque) en inscrivant son nom dans le carnet. Light devient alors Kira, un serial-killer de criminels, afin de débarasser notre planète des gros méchants. Mais ça ne plaît pas totalement à la police, forcément. L'enquête pour stopper Kira s'annonce très complexe et un mystérieux personnage, L, qui a déjà résolu nombre d'affaires impossibles, entre dans la partie. On suit donc le duel, chargé en rebondissements, L vs Kira. Palpitant !

J'ai terminé le tome 4 avant-hier. Il me semble qu'il y en a 12 au total. Je ne pourrai trop rien dire sur le style, mes références en la matière étant plus que limitées (2 tomes de Nana + 1 de Fruits Basket, c'est plutôt léger), mais l'histoire me plaît bien. C'est amusant parce que je n'arrête pas de pester pendant ma lecture pour plein de raisons (comme 12 bulles pour expliquer un passage qu'on avait compris sans problème, le manque de subtilité, les répétitions à chaque nouveau chapitre ou encore L avec ses probabilités arbitraires, bref...) et pourtant, passé la moitié du premier tome, j'ai complètement accroché. Même les dessins que je trouvais franchement rebutants au départ prennent un certain charme. Il y a beaucoup d'idées très sympas et du suspens malgré une intrigue cousue de fil blanc. On se laisse surprendre assez facilement en fait et je me suis attachée à certains personnages.

En gros, c'est pas mal et j'attends impatiemment la prochaine série d'emprunts pour continuer tout ça ^^ J'ai pris aussi le premier tome d'une autre série dont j'ai déjà oublié le titre mouarf. Enfin, je m'en souviendrai sûrement après lecture =D

         
             --- Abandon ---

Et depuis, j'ai perdu le fil... J'ai commencé plein de livres en même temps en raison de différents impératifs (histoire d'avoir une idée de quoi ça parle) et je ne sais plus où j'en suis... Gneuh Oo
Si je n'en oublie pas, en cours, j'ai le dernier Kundera, Haka de Férey, Ariosto Furioso de Yarbro, Alabama Song de euh... ?, Le trône de fer de Martin et le manga Death Note. Va falloir que je fasse du tri dans tout ça et que je ralentisse. Et en option que je prenne du temps pour parler un peu de tous ces titres parce que mine de rien, ça sent l'abandon par ici...

         
               --- Abandon ---

Didier Decoin reprend dans son livre un fait divers qui a marqué la ville de New York dans les années 60. Une jeune femme est sauvagement assassinée par un tueur en série. Le drame se déroule en bas de son immeuble alors qu'elle rentre de son travail, une nuit de mars. Son calvaire dure plus d'une demie-heure. Pendant ce temps, trente-huit témoins de la scène, voisins de la victime, ne font RIEN !

On est évidemment scandalisé par cette histoire terrifiante, cette absence de réactions de trente-huit personnes qui n'hésiteront pourtant pas à témoigner... Mais le livre apporte des réponses à cette attitude incroyable et troublante. On comprend alors comment une telle chose a pu arriver mais ça ne rend pas la situation plus acceptable pour autant. Un minimum de ces témoins seront d'ailleurs conviés au procès par crainte de minimiser la responsabilité du meurtrier.

C'est un récit édifiant, bien construit et facile à lire. Il aborde un peu toutes les facettes d'une tragédie qui pousse à se poser une terrible question :
"Aurais-je agi différemment ?"

Les forces de l'Axe ont gagné la Seconde Guerre Mondiale à la place des Alliés. Les Etats-Unis se divisent en deux : l'est aux nazis, l'ouest aux Japonais. Ces derniers ont apporté avec eux l'usage du Yi-King, le livre des transformations. Dans ce contexte, un homme a écrit un livre de science-fiction, La sauterelle pèse lourd, interdit bien sûr, où il imagine que les Alliés ont vaincu.

En lisant la quatrième de couverture, j'ai adoré l'idée de l'auteur. Alors hop ! Je me suis jetée dessus. Sauf que j'ai mis une semaine d'ennui total à le lire... Les changements induits sur la société par la victoire des allemands et les petites différences qui leur ont permis cette victoire sont très intéressants et remarquablement amenés. Mais l'intrigue, très attrayante en résumé, apparaît (ou n'apparaît pas devrais-je dire...) quasi inexistante. On suit divers personnages dans diverses situations et chaque fois, on se demande "mais quel intérêt ?". J'ai songé des dizaines de fois à abandonner mais j'ai courageusement persisté jusqu'à une révélation finale limite absurde et franchement décevante parce que livrée brute et sans explication aucune. On reste sur sa fin sans comprendre le rôle de personnages qui ne voient pas le bout de l'histoire. Etrange tout celà... Il manque quelque chose.